Pascale Peyronie, perpétue la tradition familiale avec talent et passion.
Les sites de terroirs des Domaines Peyronie sont situés sur des croupes de graves profondes au profil bien disséqué, d’altitude comprise entre 14 et 22 m.
Ces sols forment, par nature, la composante géopodologique principale des terroirs des Grands Crus Classés, de Margaux à Saint-Julien, de Pauillac à Saint-Estèphe.
En 2002, à l'occasion de l'achat d'une parcelle, les Domaines Peyronie ont échangé 3 hectares avec le Château Mouton Rothschild afin d'organiser le remembrement du vignoble sur cette partie.
La nature des sols de graves et de colluvions du vignoble des Domaines Peyronie est donc identique à celle des Grands Crus Classés du Médoc.
Superbe Pauillac 2019, 70% Cabernet-Sauvignon et 30% Merlot, très racé, très typé, de couleurpourpre soutenue, structuré, puissant au nez comme en bouche, de charpente solide, très parfumé (fruitscuits, poivre), qui demande de la patience.
Le 2018, d’un grand classicisme, de couleurpourpre, un vin de caractère, bien corsé mais très fin, parfumé (cassis, humus...), de bouche puissante, de garde.
Le Second Vin, L’Harmonie de Fonbadet 2019, 60% Cabernet-Sauvignon et 40% Merlot, vignes de 50 ans en moyenne et élevage durant 12 à 15 mois en barriques, est très structuré, puissant, aux arômes persistants et subtils de petits fruits rouges mûrs à noyau, avec ses nuances caractéristiques d’épices et de cuir, de belle robepourpre soutenu, généreux. Le 2018, est un joli vin aux notes de griotte et d’humus, dense et concentré, subtilement poivré en finale.
Le Château bénéficie d'une situation exceptionnelle, en bordure de la célèbre Route des Châteaux. Derrière un majestueux portail de marbre rose se devinent une élégante chartreuse du XVIIIème siècle et un cuvier médocain typique de la fin du XIXe. Depuis 1992, Denis Lurton prolonge l'oeuvre de son père Lucien et apporte tous ses soins à l'élaboration de ce Grand Cru Classé. Le terroir : les vignes du Château Desmirail, d'un âge moyen de 25 ans, couvrent une superficie d'une quarantaine d'hectares. Le vignoble est à 50% Cabernet-Sauvignon, 40% Merlot, 5% Cabernetfranc et 5% Petit Verdot.
Superbe Margaux 2019, 50% Merlot, 40% Cabernet-Sauvignon, 10% Petit Verdot, de couleur intense aux reflets noirs, c’est un vingénéreux, avec des arômes de fruits rouges et d’épices, des tanins bien enrobés, un vin puissant et structuré, en bouche, un bouquet subtil et intense à la fois (griotte, cannelle...), tout en persistance, de garde.
Un grand 2018, de robepourpre, au nez dense avec des notes de violette, de réglisse et de pruneau, il est classique et concentré, alliant finesse et structure, très représentatif des belles réussites de ce grand millésime classique bordelais, c’est un vin chaleureux et distingué qui commence à s’apprécier, mais avec un réel potentiel de garde. Le Margaux 2017, est de couleur intense, ample et parfumé, aux connotations de fruits rouges macérés, persistant en bouche, c’est un vingras, bien corsé, aux tanins puissants et mûrs. Quant au 2016, de couleur intense aux reflets noirs, c’est un vingénéreux, avec des arômes de fruits rouges et d’épices, et des tanins bien enrobés.
Château LAYAUGA-DUBOSCQ
(MÉDOC)
Henri, Bruno et Hugues Duboscq
35, chemin de Lescapon
33340 Queyrac
Téléphone :05 56 59 30 54
Email : infos@haut-marbuzet.net
Henri Duboscq (voir Haut-Marbuzet) et sa sœur Anne-Marie se sont associés à Philippe Jorand dans ce vignoble de 12 ha qui s'étend sur les communes de Gaillan et de Queyrac.
Superbe Médoccuvée Renaissance 2018, qui développe un bouquet complexe où s’entremêlent des notes de cassis et de cannelle, harmonieux, riche et parfumé, un vin très équilibré et de belle matière, à savourer sur un coq au vin ou un filet d'agneau aux échalotes confites, par exemple.
La cuvée Renaissance 2017, gras, dense, à la fois riche et souple, où s’entremêlent des notes de fruitscuits et de truffe, un beau vin très classique, épicé, toasté, un beau volume en bouche avec des tanins fins.
Le Médoc 2018, plus souple, mêle une rondeur tannique et une belle ampleur en bouche, d’une très jolie finale avec des notes de fumé et de fraise des bois surmûrie, idéal sur un foie de veau à la vénitienne ou une cassolette de rognons de veau à la moutarde. Une vraie gourmandise, le 2016, de bouche délicate, charpenté et équilibré, parfumé (griotte, humus...), c’est un vin intense au nez, ample en bouche, velouté.
Le 2015, a une belle roberubis foncé, un vin représentatif de ce grand millésime, très parfumé au nez (griotte, fumé), tout en distinction, aux nuances de cassis et de sous-bois au palais, taninssoyeux mais denses, belle garde.
Une propriété familiale de 11 ha de vignes. En 1918, Martial Bonastre créa le Château Hennebelle. Durant cinq générations les héritiers et gardiens du savoir faire familial Martial, Louis, René, Pierre et Laurent ont su protéger leur patrimoine.
En 1976, Pierre, arrière-arrière petit fils de Martial, continue la lignée, secondé par son fils Laurent depuis le début des années 2000.
Son terroir, constitué de sol graveleux apporte au vin son bouquet, son moelleux et sa très grande finesse. L’encépagement se compose de : 50% de Merlot, 40% de CabernetSauvignon, 5% de Cabernetfranc et 5% de Petit Verdot.
Laurent Bonastre est “plutôt satisfait de la récolte 2021, malgré une pressionmildiou assez importante mais pas de gelée. Les vins sont souples, fruités, équilibrés, peu forts en alcool. Côté quantitatif, nous avons fait le plein de raisins.
Quatre millésimes sont en vente cette année : les 2014, 2017, 2018, 2019 puis 2020 cet été. Vendre au juste prix est notre seule préoccupation.”
Vous allez aimer ce Haut-Médoc 2019, de robe profonde, il a un nez dominé par les petits fruits rouges à noyau et des notes de fumé, typé, aux tanins bien fermes et soyeux à la fois. Le 2018, de couleur intense, tout en parfums, souple, persistant, tout en élégance mais avec une jolie matière, un vin très charmeur, c’est un vin de garde certes, mais où les taninsronds permettent de l'apprécier dès à présent.
Parfait aujourd’hui, son 2017, au nez dense avec des notes de violette, de réglisse et de pruneau, classique et concentré, mêle finesse et structure, à déboucher sur une brouillade de truffes ou un carré d'agneau à l'aïl.
Incontournable à Bordeaux, la famille Casteja est un négociant historique, et propriétaire de nombreux grands crus, dont le superbe Château Batailley, le Château Beau-Site, le Château Trotte Vieille, Domaine de L’Eglise... Elle a lancé La Grande Cave, un site de vente entièrement dédié aux vins de Bordeaux, et vient de racheter 1jour1vin.
Frédéric Castéja nous précise que “2021 a été un millésime de vigneron, nous étions en permanence dans nos vignes. Les degrés d’alcool sont plus faibles, c’est un millésime plus “bordelais”, moins extravagant. Château Batailley Grand Cru Classé de Pauillac 2021 est splendide, nous avons échappé à la gelée, il a un terroir très préservé, exceptionnel.
Un beau millésime à déguster jeune, ce qui permettra d’attendre les 2018, 2019 et 2020 qui, eux, sont des vins de garde.
La trilogie 2018, 2019 et 2020 a des particularités différentes. Le 2018 est plus solaire, le 2019 est très fin, subtil et le 2020 est exubérant dans la lignée du 2019. Le 2019 a une trame longue et assez profonde, le 2018 est supérieur au 2019.
Changeons de région, le Château Bas est une magnifique propriété en culture Biologique que nous possédons en Coteaux d’Aix. C’est une superbe entité vignoble et bâtisse avec des ruines gallo-romaines. Au Château Bas, nous vinifions notre deuxième millésime. Le rosé 2021 est très joli, d’une couleur assez pâle, un vin très fruité, aux arômes de fruits rouges et de fleurs, de bouche délicate et légère, un rosé très frais, très agréable à boire. Château Bas blanc 2020, est très aromatique, d’une belle fraicheur, délicieux arômes de citron, pamplemousse et fleurs blanches, notes de miel. Château Bas rouge 2020 est d’une belle couleur foncée, un vin riche et fruité, bien équilibré, aux notes de fruits noirs et de poivre, réglisse, d’une belle profondeur aromatique. Nous avons créé sur place une boutique très moderne.
Superbe Pauillac GCC Château Batailley 2019 74% Cabernet-Sauvignon, 23% Merlot et 3% Petit Verdot, aux senteurs de petits fruits à noyau et d’épices, riche, charnu et dense, avec de la matière et des tanins, un vin puissant, d’une belle harmonie en bouche. Le 2018, est riche en couleur, au nez de cassis et de poivre, il est ample en bouche grâce à des taninssoyeux et puissants à la fois, tout en finesse mais corsé, harmonieux aux papilles, c’est un vin d’excellente évolution et long en bouche.
Il y a aussi ce Pauillac GCC Château Lynch-Moussas 2019, de bouche dense, au nez où prédominent les fruits surmûris, avec des nuances de framboise, de violette et de poivre. Le 2018, a une belle structure avec beaucoup d’élégance, aux nuances de fruits macérés et de cannelle, très équilibré au nez comme en bouche, de garde comme ce PauillacChâteau Haut-Bages Monpelou 2019, qui est finement bouqueté, vraiment excellent, à la roberubis, au nez de fruits rouges mûrs (cassis, fraise des bois), avec des taninsronds. Le 2018, aux tanins denses, où dominent la fraise des bois bien mûre et l’humus, est un vin de charpente structurée et fine à la fois, complexe et persistant.
Château HAUT-MARBUZET
(SAINT-ESTÈPHE)
Henri, Hugues et Bruno Duboscq
1, rue Saint-Vincent
33180 Saint-Estèphe
Téléphone :05 56 59 30 54
Email : infos@haut-marbuzet.net
Au sommet, incontestablement, et cela s’explique par un formidable rapport qualité-prix-plaisir. En effet, ce cru, marqué par la “patte” et la passion d’Henri Duboscq, renvoie à un jardin d’enfants un bon nombre de crus surbarriqués et beaucoup plus chers. Il faut dire qu’Henri, secondé par ses fils Bruno et Hugues, est particulièrement chaleureux et sait de quoi il parle quand on aborde le sujet de l’élevage en barriques ou du terroir.
Un vignoble de 66 ha, complanté à 50% de Cabernet-Sauvignon, 40% de Merlot, 5% de Cabernetfranc et 5% de Petit Verdot. L’âge moyen des vignes est de 30 ans. Les vendanges sont manuelles avec recherche de surmaturité. Les vins sont élevés en barriques neuves pour chaque millésime, mais avec une maîtrise exceptionnelle pour choisir l’origine du bois et ne pas “abrutir” le vin, avec les essences à grain fin adaptées à son cru. Il faut dire qu’une expérience de soixante années, cela aide...
Henri Duboscq nous précise que “le 2021 est à l’élevage, mais, déjà, le nez est très aromatique, le fruité est intense et semble être l’avant-garde de délices gustatifs évidents.
L’attaque prolonge les impressions du nez en provoquant une gourmandise irrépressible. Le milieu de bouche est caressant, éclatant de fruits, moins structuré que celui de ses aînés 2020 et 2019. Après les élixirs que furent 2019 et 2020, le millésime 2021 redevient une boisson noble et génératrice de félicité dont chaque gorgée stimule l’envie de la suivante. 2021 : 55% Merlot, 40 % Cabernet-Sauvignon, 4% Cabernetfranc et 1% Petit Verdot, élevage : logement en barriques neuves à 80 %.
Actuellement, on peut savourer le 2019 (production de 40 hl/ha). Tanins ultra mûrs, très présents. D’une couleur sombre, étincelante et intense. Le nez délicatement toasté avec une touche de violette et de bigarreaux. Le vin correspond au style habituel de Haut-Marbuzet, intense, fruité et mûr. Retenu à l’attaque, opulent en milieu de bouche, le vin évolue, plein, juteux, puissant, éclatant.
Après 2018, on vit un ré-enchantement qui s’apparente à un miracle renouvelé. Elevage : logement 100 % barriques neuves. Ce 2019 est un très grand millésime au beau potentiel de garde.
Les millésimes 2018, 2019 et 2020 sont éblouissants. Vous savez, avec 2020 j’ai fait ma soixantième vendange ! Je dois être le vigneron qui tient le record des vendanges dans le bordelais. Ce 2020 est vraiment un millésime exceptionnel dont je vous reparlerai mieux l’an prochain après son élevage au calme dans mes chais.”
On ne présente plus cette grande référence du bordelais, un incontournable, ce Saint-Estèphe 2018, archétype de ce que doit être un grand vin typé de Bordeaux, concentré, de robe foncée, avec beaucoup de structure, au nez complexe où prédominent le cassis, la groseille et le cuir, charpenté et gras, de bouche puissante dominée par les fruitscuits à noyau et les sous-bois, de grande garde. Toujours remarquable, ce 2017, très séduisant, mêle concentration aromatique et souplesse, un vin aux senteurs de griotte mûre, coloré, de bouche soyeuse et persistante avec ces nuances de fumé́ caractéristiques, toujours très fin.
Vous allez encore exciter vos papilles avec ce 2016, dense et corsé, aux notes fruitées, épicées, avec une belle concentration représentative du millésime, un vin charnu et structuré, de couleurpourpre, riche en arômes, où dominent en bouche les fruits rouges frais et une note poivrée, un vin qui mérite un peu de patience. Le 2015, de couleur grenat intense, bien charnu comme nous les aimons, aux notes de pruneau, est un vin marqué par son équilibre et son harmonie, qui associe puissance et distinction, de garde, naturellement. Le 2014, sent les petits fruitscuits, mêlant puissance, typicité et souplesse, de robe grenat soutenu, très aromatique en bouche, aux Tanins très équilibrés. Le 2013, bien corsé et savoureux, aux Tanins riches, souples, est bien équilibrés, au nez intense (mûre, groseille, épices...), en bouche très parfumée, avec des notes de cerise mûre et de truffe, fondue et intense. Superbe 2012, “chatoyant”, dit Henri Duboscq, d’une puissance en bouche, un grand vin, charmeur, très parfumé (griotte, humus...), mêlant exubérance au palais et finessetannique avec une très jolie finale grillée, le style parfait de Haut-Marbuzet dans sa jeunesse.
Le 2011, est plus “Saint-Estèphe”, avec une belle structure, dense et persistant, bien corsé, qui sent bon la framboise, la prune et l’humus, d’excellente bouche. Très grand 2010, qui dégage un très beau nez intense, des Tanins bien présents mais enrobés, un vin très équilibré, dense au palais, où dominent la fraise des bois mûre et le poivre, mêlant structure et charnu, de grande garde. Le 2009 est splendide : de la finesse, de la complexité, de l’amplitude, un très grand vin où s’entremêlent la fraise des bois mûre, la griotte et l’humus, un vin corsé et gras, aux Tanins bien présents et fondus à la fois, un millésime déjà très séducteur mais de grande évolution. On poursuit avec ce 2007, classique du millésime, ample, très parfumé, tout en souplesse, aux connotations de fruits, de cannelle et d’humus en bouche. Le 2006, est très typé par ce terroir de Saint-Estèphe, d’une complexité certaine, avec des nuances de myrtille et de grillé, de bouche puissante. Le 2005, se goûte très bien, dense, souple, structuré, au bouquet subtil et intense à la fois, un vin qui développe des arômes séduisants de cassis et de sous-bois, puissant. Le 2004, est exceptionnel, très parfumé, complexe, aux nuances de fruits noirs macérés, de cuir et d’épices, de bouche charnue mais distinguée. Le 2002, est dans lignée, un beau vin ample, riche au nez comme aux papilles, avec ces notes de mûre et d’humus, aux Tanins savoureux, dense. On se régale avec le 2001, à la fois très souple et dense, d’une grande ampleur, développant un nez envoûtant où les fruitscuits côtoient le poivre rose et le musc, d’une longue finale, idéal sur une cassolette de ris et rognons de veau à la moutarde ou un simple tournedos grillé.
On s’oriente ensuite vers ce qui fait la force d’un grand vin, sa capacité d’évolution, en faisant un “saut” vers ce 1990, d’une grande longueur, au nez comme en bouche, avec ce côté légèrement “rancio” qui lui va parfaitement, aux Taninsgénéreux, avec cette bouche bien charnue, ample et séduisante. Le 1989, est plus “chaud”, dominée par les fruits à noyau et la cannelle, un vin que l’on appréciera sur un foie gras aux figues, par exemple. Le 1987, parvient à maturité, il est à son apogée. Le 1986 est superbe, robe rouge teintée cerise noire, de bouche très équilibrée, au nez où se devinent les fruits mûrs, l’humus et les épices (cannelle, poivre), opulent, mêlant charpente et distinction, un très grand vin parfait avec un veau en cocotte aux épices ou une pastilla de pigeon. Voir également le MédocChâteau Layauga-Duboscq.
Créé par un ancêtre de la famille Arnaud, ce domaine vit le jour vers 1870. Petite propriété familiale qui voit son développement depuis plusieurs générations par la famille Arnaud.
Le vignoble est regroupé autour des villages de Leyssac, la Marquette, Laujac, sur terroir de graves argileuses dominantes, graves fines, sableuses et argilo-calcaires formant une bonne complémentarité. Encépagement : 60% Cabernet-Sauvignon, 30% Merlot, 5% Cabernet franc, 5% Petit Verdot. Vendange manuelle, ramassage en caissettes, vinification traditionnelle, égrappage total, tri sélectif sur table vibrante, contrôle des températures, remontages fréquents macération longue. Vieillissement en fûts de chêne pendant 12 mois, jusqu’à 25% de barriques neuves.
Cyril Mano, qui s’occupe des chais et de la vigne, nous raconte que “les vendanges 2021 se sont très bien passées, une vraie année à Cabernets ! On a effectivement ramassé de très beaux Cabernets, les Merlots étaient un peu en-dessous des autres années. J’ai volontairement décalé la date des vendanges, nous avons donc ainsi pu attendre une maturité optimale. Les vendanges 2021 ont démarré le 5 Octobre sous un grand soleil et cette météo très favorable a perduré jusqu’à la fin de la récolte.
Bien sûr l’année a été compliquée, le gel, la pluie… nous avons quand même réussi à nous en sortir !
La vinification s’est bien déroulée, nous sommes plutôt contents du millésime 2021, qui se présente bien, le vin est à l’élevage en barriques.
A la vente, nous proposons les 2017, 2018, 2019 et le 2020 sortira dans le courant de l’année. 2019 et 2020 sont deux millésimes exceptionnels, qui se ressemblent beaucoup, le 2019 est particulièrement réussi, supérieur au 2018. Nous conservons le même type d’élevage pour le 2021, il est en barriques pendant 12 mois et nous suivons de près son évolution.”
Grande réussite, en effet, avec ce Saint-Estèphe 2019, bien classique du millésime, dégage des notes complexes de mûre et d'humus, aux taninsronds, de bouche corsée, de belle garde mais déjà séducteur, parfait sur un jarret de veau aux petits oignons ou un chaud-froid de cailles. Beau 2018, aux arômes de fruits rouges cuits, de truffe, d’épices et de sous-bois, c’est un vin ample, d’un remarquable équilibre en bouche, avec beaucoup de matière, très racé. Le 2017, d’une grande fraîcheur que lui apporte le terroir justement, un millésime d’un grand classicisme, d’une grande finesse mais puissant, un vin très intense, très parfumé (fruitscuits, réglisse...), d’évolution lente. Toujours ce coup de cœur pour ce 2016, gras, parfumé, classique de ce grand millésime, corsé, au nez de cassis et de cuir, avec des tanins riches et veloutés à la fois, tout en charpente, d’excellente garde à partager sur une poularde de Bresse ou sur un beau plateau de fromages.
Beau 2015, de belle couleur grenat, intense, corsé, velouté, très parfumé, avec des notes subtiles de sous-bois, de framboise et de truffe, aux taninsfermes mais souples, tout en bouche. Particulièrement réussi, le 2014, où s’entremêlent des notes de cassis et de cannelle, harmonieux, riche et parfumé, très équilibré et de belle matière, à savourer sur un coq au vin ou un filet d'agneau aux échalotes confites.
Au sommet. Le Château doit son nom au Général Anglais Galian qui depuis ce lieu commandait les troupes anglaises pendant l'occupation de l'Aquitaine au XVe siècle. Exploitation familiale depuis plusieurs générations, 50% de Cabernet-Sauvignon, 45% de Merlot et 5% de Petit Verdot, ce qui présente un parfait équilibre, classique et traditionnel de Margaux. Le vignoble est réparti sur des croupes de fines graves.
“J’ai la chance, nous dit Christiane Renon, d’avoir de très beaux millésimes à la vente : le 2018 est un très bon millésime, d’une très belle couleur avec de bons arômesfruités, des vins assez charnus, bien équilibrés, très plaisants, c’est une excellente année pour les vins de garde. 2019 est dans la même lignée que 2018. 2018 et 2019 me font penser aux 2009 et 2010 ou aux 2015 et 2016.
Ces 2018 et 2019 sont des vins déjà agréables à déguster dans leur jeunesse avec un fruit bien présent, mais ce sont des vins qui ont aussi l’équilibre, la matière, les tannins… tout, pour en faire aussi des vins de garde.
Les 2013, 2014 et 2017 sont des vins très agréables à déguster maintenant, après quelques années de bouteilles, cela leur a permis de s’épanouir, ils révèlent un beau potentiel. Souvent il faut oublier les vins un peu en cave, et après on les redécouvre avec plaisir, les tanins sont bien fondus, les vinssoyeux et complexes.”
Exceptionnel Margaux 2019, d’une très belle robe profonde, un grand millésime très équilibré avec de bons tanins qui sont très plaisants, en bouche, belle matière soyeuse, bonne persistance aromatique, de garde, évidemment. Le 2018, très classique, ample et structuré, au nez complexe (prune, réglisse), alliant finesse et charpente, aux tanins riches, avec ce charnu et cette pointe d’épices spécifique, il est de bouche puissante et souple. Le 2017, particulièrement séduisant, en effet, au nez de fruits rouges surmûris (prune, groseille) et de violette, tout en souplesse, riche au nez comme en bouche, un vin charmeur et gourmand, parfait, par exemple, sur un navarin d'agneau ou un foie de veau.
Le 2016, est un vin puissant et structuré, au bouquet subtil et intense à la fois, un vin qui développe des arômes séduisants de cassis et de sous-bois, avec des tanins équilibrés, qui mérite d’être conservé pour profiter de son potentiel, à un prix formidable. Remarquable 2015, coloré, d’une jolie robe rouge sombre, au bouquet ample, riche, aux senteurs de réglisse et de mûre, aux tanins bien fondus, de bouche dense où s’entremêlent des nuances de cerise noire et d’humus. Le 2014, de couleurpourpre soutenu, riche mais très élégant, très savoureux, intense au nez comme en bouche (fraise des bois, épices), avec une structure très équilibrée et fondue, de très bonne garde. Savoureux 2013, de robe profonde, riche et complet avec des notes de réglisse et de cassis, un vin flatteur, rond, ample, avec des taninssoyeux, idéal sur des magrets de canard aux cèpes ou une perdrix au vin rouge.
Il y a également son autre MargauxChâteau Charmant, dont le vignoble de 5 ha est planté sur des croupes de fines graves, qui possède des ceps de vignes centenaires, la culture se fait par une fertilisation réalisée à base de fumure organique. Tout en rondeur, ce 2017, typique de ce joli millésime séducteur, aux tanins amples, à la fois soyeux et denses, au nez complexe dominé par la cerise et la cannelle, mêlant charme et structure.
Superbe 2016, au nez complexe où dominent la fraise des bois mûre et l’humus, il est très bien élevé, de robe profonde, c’est un vin corsé et gras, aux tanins bien présents et fondus à la fois, un millésime séducteur.
Le 2014, est un vin qui révèle un bouquet de notes épicées et poivrées, ample en bouche avec des tanins denses et veloutés, d’une finale persistante, et vous allez l’apprécier avec une pintade aux pommes ou un rôti de veau farci aux truffes.
Vignoble de 47 ha plantés sur un sol de formation caillouteuse mêlée de sable et d’argile (c’est ce que l’on appelle des croupes). Construit vers 1830 par Philippe Delacourt, reconnu Seigneur du Bourdieu, dans le style des maisons de maître du XIXe siècle, le Château apparaissait déjà dans la 2e édition du Féret (1878) ainsi que dans la 1ère classification des Crus Bourgeois de 1932. De la taille des vignes en hiver à l’embouteillage, des hommes passionnés participent à la production de ce vin fin, élaboré dans la pure tradition médocaine.
Remarquable Médoc 2019, il a un nez puissant avec des notes d’épices douces, de truffe et d’humus, bien charnu comme il se doit, ample et harmonieux, qui mérite une cuisine élaborée. Le 2018, est tout en couleur et en matière, au nez subtil dominé par des senteurs persistantes de fumé, d’humus et de cerise noire, de bouche ample. Le 2017, 50% Merlot, 49% Cabernet-Sauvignon et 1% Petit Verdot, âge moyen des vignes 32 ans, 12 mois en barriques de chêne, d’une belle couleur aux reflets violets, est un vin qui mêle structure et distinction, très classique, parfumé, avec ces notes d’humus et et de fruits surmûris. Beau 2016, tout en arômes et structure, d’une belle ampleur, un vin qui sent la fraise des bois et l’humus, aux taninsfermes et soyeux à la fois, d’une finale complexe, de garde, bien sûr. Le 2015, est vraiment remarquable, de robe grenat intense, équilibré, aux notes de cassis bien mûr, avec des nuances fumées, puissant, corsé, un vin qui commence à se fondre.
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